Le jeune Australien a remporté à St-Andrews, en Ecosse, cette 150ème édition du tournoi majeur The Open. Au nez et à la barbe de Rory Mcillroy, le favori des bookmakers, mais également le chouchou du public, venu en nombre pour assister au spectacle. Le vainqueur a fait le show, particulièrement sur les 9 trous du retour, avec un enchainement surréaliste de 5 birdies consécutifs.
Cameron Smith, enfin une victoire majeure
L’homme à la coupe de cheveux « mulet » a su maitriser ses nerfs, dimanche, pour remporter sa toute première victoire en majeurs. Son putter, qui l’avait abandonné la veille, a cette fois répondu présent, et de la plus belle des manières. Son score final de 20 coups sous le par en fait le score le plus bas jamais atteints lors d’un tournoi majeur. Surtout, sur les 4 jours, une carte, celle du samedi, était au-dessus du par.
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Ces dernières années, Cameron Smith tournait pas mal autour du pot en majeurs, notamment sur le parcours de l’Augusta National, en Géorgie, ou il a déjà terminé second de l’épreuve.
Cette fois, la chance lui a souri jusqu’au bout du tournoi. A noter son sang-froid sur le trou numéro 17, ou il a dû effectuer une manœuvre peu commune avec son putter pour éviter un bogey.
Son ultime birdie, sur le trou numéro 18 lui a permis de décrocher la fameuse Claret Jug.
Rory Mcillroy, en manque de réussite
La grosse déception du tournoi, c’est Rory Mcillroy. Le Nord-Irlandais, qui ne cachait pas sa volonté de renouer avec le succès en majeur après 8 années de disette, est passé tout prêt, encore une fois.
Mais son putter, très froid ce dimanche, ne lui a pas permis de concrétiser sa domination sur le champ de joueurs. Il a croisé sur sa route un Cameron ‘on fire’, qui lui a éteint ses rêves de victoire dans le berceau du golf.
Rory a terminé dans le top 8 au cours des 4 tournois majeurs de la saison, sans jamais pouvoir s’emparer d’un trophée.
La pression du public, le stress de bien faire, et la malchance sur les greens ne lui ont pas permis de convertir une très bonne opportunité, mais ce n’est que partie remise, lorsque l’on regarde le talent du joueur.
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Tiger Woods, la désillusion
C’est peut- être une déception encore plus grande qu’a dû affronter Tiger Woods, celle de ne pas franchir le cut de ce 150ème The Open. Le tigre, qui visait ce tournoi depuis un bon moment, semblait pourtant s’être préparé de la meilleure des manières.
Mais son éloignement des parcours ces derniers temps, à cause de sa blessure, a eu raison de lui. Il y a bien un monde entre le practice et le parcours.
Tiger Woods a semblé particulièrement rouillé, dans tous les compartiments du jeu.
Lorsque l’on connait l’investissement du joueur, ne serait-ce que pour se mettre en place physiquement pour jouer un tour, cette contre-performance va laisser des traces, à n’en pas douter. Même s’il réfute l’hypothèse d’une retraite prochaine, on sent bien qu’il va jouer ses toutes dernières cartouches en compétition ces prochaines années.
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Le Français a enfin réussi à passer outre sa malédiction en majeur, et a donc franchi le cut pour la première fois, sur un parcours qu’il connait bien. En effet, il habite tout à côté, et a remporté son premier tournoi du Tour Européen sur ce même parcours, il y a quelques années.
Il finit aux côtés de l’Espagnol Jon Rahm, avec qui il a partagé sa partie le dimanche. De bonne augure pour la suite, en espérant une performance encore plus aboutie en majeurs, dès l’année prochaine.