Pas facile de caser le golf dans les activités du weekend, en raison de son caractère très chronophage. Jouer au golf régulièrement relève presque d’un « lifestyle » à part entière, lorsque l’on regarde tous les impacts de cette activité, et les concessions qui doivent être faites sur d’autres choses. Certains embrassent cet art de vivre particulier, seuls, en couple, ou avec leur petite communauté d’amis golfeurs. D’autres ont dû se résoudre à limiter l’emprise de cette discipline sur leur agenda, pour des contraintes diverses et variées. En effet, pas facile par exemple, de concilier à la fois vie de compétiteur de golf et vie de famille. Petit tour d’horizon dans cet article de blog de golf des spécifiés de cette pratique qui coûte cher… en temps !

Golf et mobilité : Se rendre sur place
Le golf est une activité qui se pratique en extérieur. Très étendu, un parcours de golf se situe généralement à l’écart des villes, dans des écrins de verdure. Le cadre champêtre des golfs est ce qui attire bons nombre d’urbains en dehors de la ville. Prendre une bouffée d’oxygène fait partie des plaisirs inhérents à la pratique du golf. Mais ce cadre ne se situe pas toujours tout à proximité du lieu de résidence des golfeurs. Comme on ne peut pas jouer au golf dans son salon, malgré certains accessoires de golf tels le tapis de putting, il est nécessaire de se transporter sur place, soit au moyen de transport en commun, ce qui est rare, soit directement avec sa voiture. Pour ceux qui habitent au cœur d’une ville, imaginons pour l’exemple la capitale Paris, certains des plus beaux endroits pour golfeurs à proximité se trouvent à 40 minutes de voiture… Mais qu’importe, pour les passionnés de la petite balle blanche, lorsqu’une partie de golf est au bout, il faut faire la route.
Parcourir les fairways, un plaisir intemporel
Une fois que l’on est sur place, il est temps de parcourir les 18 trous que nous offre le parcours du jour. Pour la balade, il faut compter pas moins de 4 heures, si la fréquentation n’est pas trop importante. Une fois dans sa partie, le golfeur ou la golfeuse ne voient pas le temps passer. Chaque trou apporte son lot de joies, de petites victoires ou de petites défaites.
Il n’est pas rare de passer par tous les états d’esprit au cours d’une partie de golf, les ascenseurs émotionnels sont monnaie courante. C’est peut- être ce qui appelle et rappelle si souvent les golfeurs à leurs clubs de golf, ce besoin de se sentir vivre des émotions fortes. Difficile, pour un non pratiquant, d’expliquer les effets ressentis dans le corps lorsque l’on est à même de projeter une balle de golf exactement dans la trajectoire que l’on s’était proposé.
Débriefer la partie de golf et profiter du clubhouse
Pour partager à chaud tout ce qui s’est passé au cours des 18 mini pièces de théâtre, les golfeurs auront à cœur de se retrouver autour d’un pot. Si la convivialité les entraine, ils pourront même profiter du restaurant du clubhouse pour casser la croute. Il faut dire que jouer au golf, cela consomme de l’énergie ! 10 km à pieds, ça use les souliers, et ça creuse, surtout.
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Il faut se retaper, un peu comme au sortir d’une bonne après-midi ou matinée de ski. Au menu, bien souvent nous avons : du golf en entrée, au plat principal, et au dessert évidemment. Juste le temps de compter les cartes de scores, de refaire sa partie à base de : « c’est passé pas loin, je ne joue pas comme cela d’habitude, mon putter était froid, etc… » Le vainqueur du jour, beau joueur, règlera les boissons.
Retour à la maison
Après avoir refait le monde et raconté les aventures de la journée, il est temps de prendre la route du retour. Il faut savoir que le trajet pour rentrer est souvent plus long que le trajet pour arriver sur place, surtout lorsque l’on parle d’une sortie dominicale. En cause, la circulation ! Lorsque l’on habite en agglomération, et nous prendrons une nouvelle fois l’exemple de la capitale, le trafic s’intensifie vers 14 heures, et il n’est pas rare de tomber sur des embouteillages.
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De quoi entamer largement la quiétude de la matinée, et les effets bénéfiques d’une mise au vert. Enfin, quelle idée, après tout, d’habiter à la capitale ? Si le golfeur n’avait pas quartier libre pour déjeuner avec ses potes, il lui faudra braver les obstacles pour rejoindre sa petite tribu pour le déjeuner. En étant parti à 7 heures du matin, il s’agit d’une véritable course contre la montre pour être de retour aux environs de 13 heures, heure du déjeuner en famille.
Bis répétita chaque semaine ?
Nous venons de le voir, participer à une partie de golf le weekend entame largement une des deux journées de repos hebdomadaires. Cela est-il envisageable et raisonnable à long terme, et surtout, cela est-il compatible avec une vie de famille ? Si chacun place ses priorités ou bon lui semble, tout porte à croire qu’il est extrêmement difficile de concilier golf et vie de famille chaque weekend.
C’est peut-être ce qui explique que les pratiquants les plus nombreux sur les parcours de golf soient les seniors. Ils ont en effet la possibilité d’aménager leur agenda comme ça leur plait. Pour la vie de couple, jouer au golf ensemble peut être une très bonne idée, pour partager les bons moments et les contraintes liées aux temps que l’on a citées.
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