Le jeu de golf fait partie des disciplines les plus complexes au monde à pratiquer. En réalité, il ne s’agit pas d’une discipline mais d’une somme de sous-disciplines imbriquées entre elles. Ensemble, elles s’influencent l’une l’autre pour composer l’expérience du golf. Il est rare de maitriser l’ensemble de ces segments de jeu totalement au cours d’une partie. Lorsqu’un joueur professionnel y parvient, on dit qu’il est dans la zone. Sa concentration est totale, il ne fait plus qu’un avec sa discipline. Les 4 sous-disciplines du jeu de golf pourraient toutes individuellement exister en tant que discipline à part entière. Nous allons aborder dans cet article du blog de golf les spécificités de chacune d’entre elles.

Le driving et les mises en jeu
Au golf, lorsque l’on réalise une partie, cette dernière est composée de 18 trous en général. Pour chaque trou, il convient de réaliser une mise en jeu. Le driver est le club du sac de golf qui permet d’envoyer la balle le plus loin possible. C’est le club le plus fermé (après le putter), le plus long, mais également un des plus difficiles à maitriser. Pour de nombreux joueurs de golf, il s’agit du club favori, celui qui procure le plus de spectacle et le plus d’émotions. L’enjeu est simple, aller droit et loin avec le driver, dans le but de finir sur le fairway.
Le fairway est la partie du terrain de golf tondue depuis laquelle il est plus facile de réaliser son second coup. Le fairway est à opposer au rough, qui est composé d’herbe plus haute, plus difficile à jouer. Le driving est un mélange de technique, de puissance et de relâchement. Les plus grands athlètes du PGA Tour arrivent à envoyer leur balle à plus de 350 mètres. Attention, envoyer loin la balle est une chose, faire en sorte qu’elle reste sur le fairway en est une autre.
Si vous n’êtes pas en confiance avec votre driver, il est toujours possible de démarrer votre mise en jeu avec un bois de parcours, un club hybride, ou bien encore un fer, plus sécurisant.
Le jeu de fers et les approches de green
Une fois que la mise en jeu a été réalisée, le plus souvent, si l’on est sur un Par 4, l’enjeu sera de viser le green avec un Fer. Le joueur de golf possède une petite dizaine de Fers, qu’il doit choisir pour adresser la balle. Plus un fer est ouvert (comme le Fer 9), plus la balle va voler haut, et moins elle réalisera de distance. Logiquement, plus en fer est fermé (comme le Fer 5), moins la balle va s’élever, et plus elle parcourra de distance. La distance qui vous sépare du green détermine donc votre choix de club. Pour gagner en précision, adopter un télémètre de golf peut s’avérer précieux. Le swing de golf est le geste que doit réaliser le golfeur pour lancer la balle en direction du green.
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Quel que soit le fer choisi, le swing de golf reste le même. Le but du jeu est de se rapprocher le plus possible du drapeau, tout en restant sur le green. On rappelle que le green est une surface entourant le trou, ou l’herbe est particulière, et taillée rase. Ainsi, la balle y roule facilement. Il est d’ailleurs possible de déterminer, pour les jardiniers, la vitesse de la balle sur les greens que l’on choisit de produire. Ainsi, certains tournois sont réputés pour adopter des greens très rapides, favorisant les bons joueurs de putting.
Lorsque l’on réalise une approche de green, il convient de faire attention aux obstacles entourant le green (bunkers, plans d’eau).
Le petit jeu : technique et créativité
Si l’approche de green n’a pas eu tout à fait le résultat escompté, et que votre balle n’a pas atteint le green, vous devez alors finir le travail, et réaliser une approche courte. C’est ce que l’on appelle le petit jeu au golf. Pour réussir, il faut acquérir un solide bagage technique, un bon toucher de balle, et une bonne dose de créativité et d’imagination. Les coups à réaliser peuvent varier de 5 à 40 mètres, et votre meilleur ami se nomme Sandwedge. Sa particularité : Il possède une face de club très ouverte, permettant de lever la balle très haut, pour la faire rebondir sur une zone précise.
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MATÉRIEL: Balles de golf recyclées
Le petit jeu consiste à s’approcher du trou le plus possible, voire même à rentrer la balle directement, s’il on est chanceux. A noter que même si le coup est court, il compte pour la même chose que le coup de driver, qui a parcouru plus de 200 mètres. Si la balle finit dans un bunker, il faudra alors réaliser une sortie de bunker pour trouver le green et ensuite putter.
Les joueurs professionnels sont très forts dans ce compartiment du jeu, et arrivent à sauver, grâce à leur petit jeu des situations parfois délicates.
Le putting : lecture des lignes et toucher de balle
Une fois arrivé sur le green, il restera alors à entrer la balle de golf dans le trou, en réaliser le moins de coups possibles. En général, cela est possible d’y arriver entre un et trois coups. L’idéal étant de ne pas dépasser deux coups, mais ce n’est pas si évident pour un joueur amateur. Un joueur pro, lui, ne réalisera plus de deux putts qu’à de très rares occasions. Pour amener la balle jusqu’au trou, le joueur de golf s’aide de son putter, adapté pour cette surface. Les pentes qui entourent le trou et qui définissent les contours du green rendent l’opération plus délicate qu’il n’y parait.
La lecture et la visualisation de la trajectoire probable de la balle fait partie des clés pour maitriser cette discipline du jeu de golf.
Posséder un bon toucher de balle est également très important, puisque le geste à réaliser est délicat et précis. Il n’existe pas une seule façon de procéder, chacun peut développer un geste qui lui convienne. D’ailleurs, il n’est pas rare de voir les joueurs pro changer de technique au cours de leur carrière, pour progresser dans les résultats. Pour le joueur amateur, posséder un tapis de putting peut s’avérer très bénéfique pour travailler ce secteur du jeu.