Le golf est une discipline très complète. Elle transporte les golfeuses et les golfeurs sur les parcours de golf à travers une panoplie d’émotions, qu’il est plus ou moins facile de maitriser. Les ascenseurs émotionnels sont légion ! Il est commun d’entendre qu’une partie de golf se compose de 18 pièces de théâtre, de 18 mini actes de vie à gérer. Nous ne sommes pas tous égaux devant la gestion de ces émotions. Les professionnels de golf, eux, font carrément appel aux meilleurs spécialistes mondiaux : les coaches mentaux. Ils interviennent dans le staff des joueurs et joueuses, aux côtés des coaches de l’entrainement physique. En effet, le mental au golf est la clé du succès, c’est ce qui distingue les joueurs les plus réguliers au plus haut niveau du reste de la concurrence.
La joie
C’est sans aucun doute l’émotion la plus agréable à vivre, et la plus simple à gérer sur un parcours de golf.
Ce n’est hélas pas souvent la plus fréquente, pour nous les amateurs. La joie intervient lorsque l’on réussit ce que l’on entreprend sur le parcours : Un bon drive, un beau coup de golf, une jolie approche, ou un putt qui tombe.
Ahhhhh, le petit bruit de la balle de golf qui rentre dans le trou, tellement addictif ! La joie est temporaire, et au golf, c’est souvent le coup d’après qui est le plus important, et il est primordial de se remettre très vite en mode concentration, pour ne pas trop vite déchanter.
La surprise
La surprise intervient en réalité très souvent au cours d’une partie de golf. Combien de fois êtes-vous surpris de la trajectoire de votre balle de golf ? Une fois à droite, une fois à gauche, difficile de ne pas se poser des questions. Hormis le taux de dispersion de vos coups de golf, la surprise peut intervenir également, de manière positive, ou négative.
Si vous avez perdu de vue votre balle, et que vous la retrouvez miraculeusement au bord de l’obstacle d’eau, alors que vous la croyez perdue à tout jamais, alors la surprise est plutôt bonne.
L’inverse, en revanche, arrive également. N’avez-vous jamais été surpris par exemple de perdre votre balle, alors que vous la croyiez en sécurité, au milieu du fairway ? pour éviter de dépenser une fortune en munitions, pensez à vous fournir en balles de golf d’occasion.
La peur
La peur nous a tous traversé à un moment ou à un autre sur un parcours de golf. La peur d’échouer, la peur de se ridiculiser, la peur de l’obstacle. La peur peut soit nous figer et nous limiter, soit au contraire, si elle est bien canalisée, nous permettre d’avoir cette petite pointe d’adrénaline supplémentaire.
N’oubliez jamais : quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez sur le parcours, il y a des gens qui sont dans de bien moins bonnes situations dans la vie.
Profitez du moment, relâchez-vous, et enlevez de l’importance à ce prochain coup de drive, même s’il est déterminant pour votre carte de scores.
La colère
Personne n’est venu jouer une partie de golf pour souffrir. Rappelez-vous : c’est la façon dont on réagit à une situation donnée qui définit notre caractère. L’adversité nous rend plus fort, ou alors, elle nous enterre. Heureusement, il est tout de même très rare de se mettre en colère sur un parcours de golf. Peut-être, si un golfeur, ou un groupe devant vous ne respecte pas du tout l’étiquette.
Ou alors, si vous étiez sûr d’avoir une distance parfaite grâce à votre télémètre de golf, mais que vous avez terminé 10 mètres trop long. Mais la pire des colères, elle peut tout aussi bien être dirigée contre vous-même. Pour avoir raté un coup facile, par exemple.
Ne soyez pas trop exigeant avec vous-même, même les plus grands champions commettent des erreurs, des grattes, des topes, etc…
Le dégoût
Il n’est pas évident de dissocier la colère du dégout. Parfois, entre un coup de golf réussi, et un coup de golf loupé, la marge de manœuvre est très limitée. Si par exemple votre approche au drapeau est parfaite, trop parfaite, qu’elle touche le drapeau et se retrouve propulsée en dehors du green, … dans l’obstacle d’eau, il y a de quoi être dégouté !
Il faut savoir relativiser sur le parcours de golf et se rappeler de ceci : Parfois, vous allez bénéficier d’un rebond favorable. Parfois, vous allez vous sentir lésé par un mauvais rebond.
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Mais à la fin, tout cela s’équilibre, et il faut prendre les choses avec un peu de recul, et de philosophie.
La tristesse
Vous aviez tenté de franchir la rivière, et votre balle était bien partie ? Hélas, une bourrasque de vent à tout fait capoter ! Tristesse, quand tu nous tiens… C’est une émotion dans laquelle il est facile de sombrer, surtout si l’on n’est pas dans un grand jour de golf. Ne pas être en mesure de produire ses meilleurs swings de golf, cela peut être très triste.
Il faut absolument arriver à se reconcentrer pour renouer avec la confiance, le plus rapidement possible.
Enfin, il serait dommage de subir la tristesse lorsque l’on joue au golf ! Ce n’est qu’un jeu après tout, et on est là pour passer avant tout un bon moment. Si rien ne fonctionne (et c’est très rare, il y a toujours au moins un club qui fonctionne), il faut savoir maintenir la convivialité, et profiter de la balade !