L’équipe européenne a fini par remporter la coupe ce dimanche après-midi, mais non sans avoir souffert dans les simples. Le score final 16,5-11,5 est néanmoins sans appel, tant l’Europe a dominé son sujet. Elle conserve les 5 points d’avance, glanés dès la fin de la première journée. Les cadors Rory, Jon Rahm, Viktor ont répondu présent pour offrir la 44ème Ryder Cup à l’équipe menée par Luke Donald. Cela fait toujours 30 ans que les Américains n’ont pas connu la victoire en Europe!
Les leaders Européens au rendez-vous
Globalement, les leaders de l’équipe européenne ont répondu présent tout au long de ce weekend de golf. Si l’on savait Rory Mcilroy motivé comme jamais, et Jon Rahm également, cette édition de la Ryder Cup confirme tout le bien que l’on pense de Viktor Hovland.
C’est bien lui qui a été le plus impressionnant cette semaine, et il forme aux côtés des deux autres les cadors de l’équipe. C’est sur eux que devra s’appuyer l’Europe pour remporter l’édition 2025 à venir, du côté des Etats-Unis.
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Les Américains en mode Diesel
Les Américains se sont plaint du calendrier: La Ryder Cup, située plus d’un mois après la fin de leur année sur le PGA Tour (le Tour Championship), ne permettrait pas aux joueurs d’arriver au meilleur de leur forme. Ce qui expliquerait en partie le fait qu’il mettent du temps à rentrer dans la compétition. Ce sont au moins les mots de Jordan Spieth, qui lui a mis littéralement 2 jours complets à rentrer dans sa compétition, pour finalement remporter son simple ce dimanche. Au global, après avoir coulé la première journée, les Américains ont réussi à faire match nul sur les deux autres journées.
Si l’Europe n’a pas tremblé ce dimanche pour l’emporter, on peut néanmoins précisé qu’elle a frémit durant 10 minutes, ou le compteur était bloqué sur 14 points, alors qu’il en fallait 14,5 pour l’emporter. Durant ces 10 minutes, que l’on pourrait présenter comme le quart d’heure américain, les parties sont toutes allées dans le sens des USA. Fort heureusement, c’est Rickie Fowler, bien malheureux, qui a envoyé sa balle dans l’eau au trou numéro 16, pour permettre à Tommy Fleetwood de sceller le sort de cette partie.
Gagner à domicile, trop facile?
La polémique prend de l’ampleur, si l’on regarde le palmarès de la Ryder Cup ces 20 dernières années. La tendance ne fait que se renforcer: L’équipe qui reçoit réalise de bien meilleurs résultats que l’équipe qui visite. Et cela est particulièrement vrai lors des fameux ‘for-some’, les parties du matin. En effet, les parcours sont concoctés de manière à renforcer les forces de l’équipe, à et punir les faiblesses de l’adversaire.. Cela s’est encore vérifié cette semaine avec des rough très punitifs, pénalisant davantage les Américains, qui ne jouent pas ce genre de parcours toute l’année sur le PGA Tour. En 2025, les parcours devraient favoriser les longs frappeurs américains. Mais Rory se montre néanmoins ambitieux, il souhaite aller conquérir la victoire du côté de la banlieue de New-York.