On connait tous quelqu’un dans notre entourage absolument « addict » à la petite balle blanche. Il s’agit pour cette personne d’un besoin compulsif de retrouver les fairways chaque weekend. Qu’est-ce qui fait qu’il soit possible de développer une telle proximité avec une activité de loisir tel le golf ? A une échelle plus petite, qu’est-ce qui fait courir les golfeurs le weekend vers leur club de golf favori ? Quels sont les mécanismes qui se produisent, contrôlables ou non, lorsque l’on travaille notre swing de golf ? Dans cet article du blog de golf, nous tenteront de lister tous points et de donner des pistes d’éclairage.

Sur le practice du golf de Chantilly

Besoin de mise au vert

La première raison qui pousse bon nombre de golfeurs à se rendre dans leur golf favori est un besoin de mise au vert. Pour les citadins particulièrement, il n’est pas toujours aisé de s’extirper de la ville au profit d’un cadre plus verdoyant. Le calme et la sérénité sont favorable au bien-être et à la santé. La marche, partie intégrante du jeu de golf, se pratique ainsi dans des écrins de verdure, particulièrement bien entretenus par les jardiniers.

Découverte du golf de Montereau la Forteresse

Il y a très peu de monde, la densité de golfeurs sur un parcours de golf étant tout de même plutôt limitée, pour respecter toutes les contraintes de sécurité. Cela tranche assez nettement avec un cadre de vie urbain, surpeuplé et pollué. Le golf est donc un loisir bénéfique pour les gens qui cherchent à évacuer les tensions accumulées au cour de la semaine. Se retrouver à l’extérieur, prendre l’air, sont finalement addictions plutôt saines, de ce point de vue.

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Addiction au émotions fortes

Les mécanismes d’addiction proviennent la plupart du temps de réactions chimiques produites dans le cerveau humain. Lorsque l’on est accroc à son smartphone, ou au réseaux sociaux par exemple, il s’agit avant tout d’une addiction à la dopamine. Chaque fois qu’une de nos publications collecte un « j’aime », ou reçoit un commentaire élogieux, cela déclenche une réaction en chaine : cela libère de la dopamine, moteur du « mécanisme de la récompense ». Pour le sujet qui nous intéresse aujourd’hui, les ingrédients sont sensiblement les même. Le cerveau mémorise des émotions fortes, et nous incite à les retrouver pour les assouvir à nouveau.

Et niveau golf, des émotions, il y en a en tous genres. Des émotions positives, mais également des émotions négatives. Surtout l’enchainement des émotions est très intense.

Sur 18 trous de golf à jouer dans une partie, nous devons souvent composer avec la panoplie complète des émotions humaines. D’ailleurs, nous ne sommes pas tous égaux devant notre capacité à maitriser ces émotions, à les dominer, et même tout simplement à les intérioriser, ou non. Cette gestion des émotions, pour les joueurs professionnels, est d’ailleurs déterminante pour performer au plus haut niveau. C’est ce qui différencie bien souvent l’élite du reste de la troupe, et ce dans bon nombre des disciplines.

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Défi de la complexité

Le golf est un des sports les plus difficiles au monde. Il est possible de progresser tout au long de sa vie de golfeur ou de golfeuse. Contrairement à certaines disciplines beaucoup moins aléatoires, la réussite au golf dépend de beaucoup de paramètres. Les maitriser tous ? Cela est proprement impossible, sans parler de la forme du jour qui est prépondérante. Cette complexité, c’est également ce qui rend ce sport si passionnant.

C’est ce qui fait qu’on en a jamais vraiment fait le tour. Le joueur apprend beaucoup de choses sur son swing de golf durant ses parties dominicales, mais apprend également énormément sur lui-même. Sa gestion du stress, des émotions, sa résilience par rapport au difficultés rencontrées sur le parcours ou au practice, tout cela forge le caractère, comme un révélateur, une loupe grossissante. Il n’est pas rare d’entendre ce dicton :

On connaît mieux une personne après un parcours de 18 trous qu’après 18 ans passés dans le même bureau.

Les joies de la vie 1.0

Dans nos vies dominées chaque jour davantage par les écrans et leur complices les algorithmes, nos possibilités de jouir de la vie 1.0 sont de plus en plus rares. Jouer au golf, c’est accepter de se détacher de la vie 2.0 pour glaner quelques heures de liberté. Finalement, être addict au golf, ne serait-ce pas une simple célébration de la vie, et de notre incarnation sur terre ? Jouer au golf, c’est pousser une petite boule sur une boule énorme. C’est surtout composer avec nos 5 sens, en plus de notre mental. Notre concentration est mise à rude épreuve également. A l’heure ou notre rapport au réel est rogné au profit d’une vie dans la matrice d’internet, futur Metaverse ou Omniverse, il faut profiter de ces moments privilégiés loin des antennes réseaux, et de la malbouffe digitale.

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Notre dépendance au golf, ne serait-ce pas aussi un bastion de résistance contemporaine aux sirènes du monde 2.0?

Une fuite de la réalité ?

Parmi les autres raisons que l’on peut évoquer pour expliquer l’addiction au golf, figure la fuite de la réalité. Ce n’est pas un mécanisme d’attraction pour le golf, mais au contraire, un mécanisme de répulsion du monde réel, bref, de notre vie de tous les jours. Lorsque l’on est au golf, au moins, on oublie nos soucis, et on se concentre sur autre chose, le temps d’une partie de golf. Bien sûr, cela n’est pas soutenable dans le temps, car tôt ou tard, on finit par se faire rattraper par la réalité des choses. Néanmoins, ce phénomène est courant chez les golfeurs amateurs, et cela nous inspire ici une citation célèbre :

Celui qui va au golf pour fuir ses problèmes au bureau finira retourner au bureau pour fuir ses problèmes de golf.

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